Pharaon, Zeus et Empereur

Publié le par Bagnard

Temps : encore une fois, bof bof
Humeur : ben ça va pas mal
Envie : d'être en week-end déjà !


Ce week-end j'avais envie de me remettre à un jeu de gestion. Du coup, je me suis dit, tiens, je vais réinstaller pour la énième fois Pharaon.
Sauf que je n'ai pas trouvé le CD (bon je n'ai pas non plus fouillé tout partout et mis à sac la maison). De dépit, j'ai réinstallé Zeus, que j'avais viré il y a peu de temps. Ben oui, en fait je ne l'ai jamais vraiment terminé ce jeu. Je crois que je m'étais arrêté à la dernière ou avant-dernière mission.

Je réinstalle donc, puis je lance. Là, oh surprise, je constate que je n'avais pas complètement effacé le répertoire du jeu, et que du coup ma sauvegarde est toujours présente ! Cool, je relance le jeu d'où j'en étais, ce qui me permet tout de même de gagner un certain temps à ne pas me retaper les premières missions faciles (ou moins).
Depuis j'ai aligné deux missions moyenne au niveau difficulté. La dernière m'obligeait à conquérir 4 villes, rien que ça. En fait ce n'était pas si difficile (surtout après avoir formé 8 compagnies de cavaliers), la seule chose à faire était de réussir à ne pas envoyer ses troupes à droite ou à gauche pour faire plaisir à une ville alliée (sauf pour les aider à se défendre).

Bref, du coup je vais faire un petit comparatif entre les trois jeux qui se sont succédés (oui, 3 parce que je n'ai jamais joué à Caesar).

Pharaon a été une surprise pour moi, j'ai adoré. Le jeu est parfait dans son ensemble, les graphismes sympa. Seuls trois "défauts" font que ce jeu est le plus difficile des 3.
Le premier est que les barrages bloquent absolument tout le monde. Dans les jeux futurs, les barrages ne bloquent plus que les "marcheurs aléatoires". Ceux avec une destination passent de toute manière. Du coup, dans Pharaon il est difficile de gérer les flux avec les barrages et il faut multiplier les bâtiments et tout faire pour minimiser les routes.
Le deuxième défaut est l'obligation récurrente de devoir construire des pyramides et autres gigantismes. En effet, l'idée est sympa et voir la réalisation aussi, mais construire les pyramides de Kéhops s'avère être très long si on ne veut pas que la ville devienne n'importe quoi. Donc on commence par créer une ville "stable" puis on avance sérieusement sur la pyramide. Mais c'est très très très long à faire tout de même. Et on ne peut même pas se dire qu'on va faire autre chose pendant que le jeu tourne, car il y a les messages qui arrivent, les éventuels risques qui apparaîssent, etc...
Le dernier défaut est que les bâtiments industriels que l'on vient de construire envoient quelqu'un pour chercher du monde travailler dedans. Aussi il faut que cette personne passe devant des maisons pour avoir de la main d'oeuvre. Dans les autres opus, un bâtiment construit à l'autre bout de la carte pourra avoir de la main d'oeuvre alors que dans Pharaon, non.

Zeus, jeu sorti après Pharaon, gomme d'emblée le problème des barrages. Du coup il devient vraiment très facile de gérer les habitations avec des barrages bien placés qui ne bloquent plus que les "marcheurs aléatoires". Les autres passent au travers et ce petit "détail" est en fait une énorme aide au jeu. Du coup, peut-être que le jeu est plus facile.
De même, il n'y a plus de gigantesques bâtiments à faire. Il y a bien quelques temples à construires, mais cela n'a vraiment plus rien à voir avec les pyramides (par exemple la quantité de blocs de marbre paraît soudainement minime).
Par contre, il apparaît des quêtes à réaliser pour les dieux. L'appel de héros s'impose alors et cet appel est parfois assez délicat à réaliser parce que le-dit héros nécessite une ressource particulière que la ville ne possède pas et qu'il faut donc importer. Soit c'est très cher, soit un monstre nous pourrit le commerce...
De même, les prières aux dieux n'ont plus lieu d'être, ni même l'implantation de nombreux temples. La religion disparaît presque complètement (à part les temples à construire mais qui n'apportent rien qu'un objectif de scénario).
Enfin, le côté militaire est un peu plus délicat puisque cette fois ce sont les habitants qui vont prendre les armes. Tant que l'on a des maisons du peuple, lors d'une attaque les habitants vont jeter des pierres aux assaillants, au lieu d'aller travailler. Ensuite, avec les maisons bourgeoises, ce sont les habitants en armes et armures, parfois avec des chevaux aussi, qui vont se battre. Nettement plus efficaces, leur nombre dépend du nombre de maison qu'on va réussir à construire. Et des fois le terrain n'est pas vraiment propice à la construction de nombreuses maisons, donc petite armée.

Empereur, jeu sorti après Zeus, ramène la religion au premier plan. Là de nouveau il y a plusieurs dieux à vénérer, et en fâcher un peu s'avérer dévastateur. De même, quelques gros chantier apparaîssent dans le jeu, tel la muraille de chine, mais c'est assez limité tout de même et cela va plus vite que sur Pharaon.
Par contre la gestion des maisons est, je trouve, encore plus simple, même si la qualité de la nourriture apparaît enfin (1, 2, 3 ou plus types de nourriture différent, alors que sur les autres jeux cela n'avait aucune importance).
Le jeu est nettement plus facile que les deux autres, et je l'ai terminé rapidement. L'armée redevient quelque chose à part entière, et non plus des habitants s'armant, ce qui facilite le côté militaire et les conquètes.
Le reste reprend tout ce qui a simplifié Zeus par rapport à Pharaon. Il y a moins de nouveautés entre les deux jeux qu'entre Zeus et Pharaon.

Publié dans Wii - jeux vidéo

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